Patrick-Max Girard nous livre un récit plus personnel dans ce roman.
L'homme parvenu à la maturité, la sagesse sereine, profite d'une forme de liberté, sorte de thébaïde nouvelle. Ce qu'il croyait être un crépuscule se révèle renaissance pour laquelle il plonge sa plume et remonte un instant le temps de cette jeunesse tendre et cabossée.
Dès sa naissance un serin cini l’accueillit, petit migrateur n’hésitant pas à voler entre Europe et Afrique du Nord. Était-ce un présage ?
Déplacements, déménagements ponctuent sa vie. À son adolescence une profonde déchirure le bouscule prolongée de voyages aux quatre coins de la France.
Ils seront l’occasion de rencontres, de découvertes, Belle-île-en-mer, Paris, Alger, Saumur, Antibes, Reims, autant de lieux croisés sans intention formelle de s'y rendre; Michèle, Pierre, Evelyne, Brahim, Mado, autant de prénoms rencontrés l'espace d'une escale, de joie et de blessure. Ainsi le gosse grandit, se structure et cette vie de nomade lui apporte tolérance et respect à l'égard de ceux qu’il rencontre. Un grand regret cependant ; jamais il ne parviendra à rester suffisamment en place pour construire de vrais liens d’amitiés, ce dont certainement il souffrira au cours de sa vie.
AVIS: Laurent MARIE "Chroniques d'une enfance, d'un gamin né sous le soleil d'Alger et devenu, comme tant d'autres, « pied noir »... chez lui nulle part et en même temps partout chez lui. Nous le suivons à partir de la fin des années 40 et chaque année, pendant les 20 premières années de sa vie et, contant en parallèle grande et petite histoire, Patrick-Max Girard décline, comme toujours avec talent, ses souvenirs tendres et touchants d'une jeunesse dans laquelle beaucoup se retrouveront. C'était hier !..."