Bijou inspiré des motifs du cercueil d'Imenhetep.
Ce cercueil retrouvé lors de fouilles menées entre 1902 et 1903 à Touna el-Gebel présente un décor polychrome, le jaune évoquant l'or de la chair des dieux et le bleu le lapis-lazuli dont sont faits leurs cheveux. L'identification du défunt aux divinités garantit sa survie éternelle. Une perruque à deux pans latéraux bleus et jaunes encadre le visage du défunt, il porte un large collier aux nombreux rangs de perles (ousekh) bijou très répandu chez les hommes comme chez les femmes. Celui-ci, lorsqu'il prend la forme d'amulette, aide le mort à se délivrer de ses entraves lors du passage de son âme vers l'au-delà. Plus bas le décor représente la déesse Nout ailée, déesse régénératrice et personnification du ciel, elle avale le soleil chaque soir pour le remettre au monde le matin. Le défunt sur son lit funéraire à tête et pattes de lion est encadré par Isis et Nephtys. Les premiers masques, en stuc, apparaissent à l'Ancien Empire (2700-2200 av. J.-C.). Ils sont ensuite souvent fabriqués en cartonnage ou assemblage de couches d'étoffes stuquées. Les masques restent en usage jusqu'à l'époque gréco-romaine comprise.
Dimensions : 1,5 X 6,3 cm
Matière : Laiton doré et résine
Poinçon RMNGP